27 septembre 2007
°Chapitre I°
Le pendu.
Il se balance au bout d’une corde,
Celui la ne s’est pas raté.
Pleine de joie, mon cœur déborde,
À la vue de mon nouveau jouet.
Je suis la mort, je joue la sotte,
Mon petit pantin désarticulé.
Je le pousse, il remue, il gigote,
J’aime le bruit de sa nuque brisée.
Oh non, il est l’heure déjà,
Nous devons partir.
Ton petit corps déjà froid
Commence à se raidir.
Ton cadavre sera seul ce soir
Ton âme sera avec moi.
Il restera tout seul dans le noir
Et toi, tu n’auras plus jamais froid.
Ecrit par L.
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